Federica LARENO-FACCINI Scientific Animation co-ambassador.
English version
- Your name: Federica Lareno Faccini
- Your position in Doctoneuro: Scientific Animation co-ambassador
- Your education: I did my bachelor in Biological Sciences in Milan, my hometown. During this time, I discovered Neuroscience (at the time I was a hardcore wannabe marine biologist). Therefore, after my bachelor’s graduation, I moved to Trieste, Italy, for the International Master in Neuroscience. Here I discovered the magical world of electrophysiology and it was love at first sight (no, it’s a lie. We had already briefly met during the bachelor, and we had a rocky start…but isn’t it for every love story?). During the master I moved for a semester to Helsinki, Finland. Afterwards I worked for a year on my master’s thesis on the interaction between carbon-based nanomaterials and neuronal networks in vitro.
- What you're currently doing:
I’m currently a PhD student in the team “Physiology of Neuronal Networks” at INCI, here in Strasbourg. I’m investigating the connection between the cerebellum and the prefrontal cortex and their role in the perception of
implicit timing and event sequencing (meaning the subconscious perception of time and how our brain uses it to keep track of events happening in close sequence). - What brought you to do that:
I ended up here totally by chance. After the master I had decided to change topic of research. So I was looking around trying to find a project or a theme that tickled my imagination. I met Philippe, my current PI, at a winter school where we got to talk and he invited me to apply for a PhD position in his lab. In the end I loved the project and he somehow liked me (the PI, still not sure the project likes me). - What you'd like to do after that:
Still no clue on what I’ll do after the PhD. I love science and research but the uncertainty of the academic life is starting to make me question whether I want to risk it. So it’s still possible that I’ll go on with a post-doc. I’m also considering to jump to the Dark Side of research: the private sector. But I’m starting to consider also new and unthought paths, like computer programming, which I’ve recently discovered, and I'm really intrigued also by that. Then again, the possibility of stealing 3 goats and starting my farm is always very real. - What brought you to invest yourself in Doctoneuro:
One of my hobbies is to harass people with endless conversations about my hobbies (which I guess also means harassing people with how much I love harassing people…point proven). So it was only a matter of time before I discovered that there is a socially acceptable way of using this gift: scientific vulgarization!
Jokes aside, it’s true that I love talking about science but the main reason that pushed me into Doctoneuro is the desire to be part and help create a strong scientific community based on the sharing of knowledge and on collaboration. A science that is not open to collaboration is a dead science. And on the same note, we get to my second motivation: promote scientific knowledge among non-scientists. The only way of defeating the phenomenon of the “fake news” is to educate as much people as possible at thinking with their own heads. And in my opinion, it’s the job of every scientist to help in this. - What are your projects/objectives for Doctoneuro:
My personal mission in Doctoneuro is to open the way to foreigners in the association and to make their integration as painless as possible. It’s still too difficult to arrive in France as a non-French speaker. Doctoneuro can and should be a reference point for students and young researchers coming to Strasbourg. - Final words?
Eat your greens and don’t go out with wet hair.
French version
- Ton nom : Federica Lareno Faccini
- Ton poste à Doctoneuro : VP Animation Scientifique
- Ton parcours scolaire : J’ai fait ma licence en biologie à Milan, ma ville d’origine. C’est à ce moment-là que j’ai découvert les neurosciences (j’étais en ce temps-là une aspirante chercheuse inconditionnelle de la biologie marine). C’est pour ça qu’après avoir fini ma licence, je suis allée à Trieste (Italie) pour le master international de neurosciences. Là-bas, j’ai découvert le monde magique de l’électrophysiologie et ce fut le coup de foudre (non, c’est faux. On s’était déjà rapidement rencontrés pendant la licence, et les débuts ont été difficiles…mais n’est-ce pas le cas pour chaque histoire d’amour ?). Pendant le master, je suis allée un semestre à Helsinki (Finlande). J’ai ensuite été en labo pendant un an pour mon stage final de master et mon mémoire qui portait sur l’interaction entre les nanomatériaux à base de carbone et les réseaux neuronaux in vitro.
- Ce que tu fais actuellement :
Je suis actuellement en doctorat dans l’équipe « Physiologie des réseaux neuronaux » à l’INCI, ici à Strasbourg. J’étudie la connexion entre le cervelet et le cortex préfrontal et leur rôle dans la perception du timing implicite et du séquençage des évènements (ce qui signifie la perception subconsciente du temps, et comment notre cerveau l’utilise pour garder une trace des évènements ayant lieu en succession rapprochée). - Ce qui t’as amené à faire ça :
J’ai fini ici totalement par chance. Après le master, j’ai décidé de changer de sujet de recherche. Je cherchais donc autour de moi un projet ou un thème de recherche qui titillerait mon imagination. J’ai rencontré Philippe, mon superviseur actuel, à une winter school durant laquelle nous avons pu discuter et il m’a invité à postuler pour un doctorat dans son équipe. En fin de compte j’ai adoré le projet et d’une manière ou d’une autre, il m’aimait bien (le superviseur, je ne suis toujours pas certaine que le projet m’apprécie). - Ce que tu veux/penses faire après :
Je n’ai encore aucune idée de ce que je ferai après le doctorat. J’adore la science et la recherche, mais l’incertitude liée à la vie académique commence à me faire me remettre en question sur ma volonté à la tenter. C’est toutefois toujours probable que je continue en post-doc. Je pense aussi à potentiellement passer du côté obscure de la recherche : le secteur privé. Cependant je commence aussi à considérer des voies nouvelles et insoupçonnées, comme la programmation informatique, que j’ai récemment découvert et qui m’attire. Sinon, la possibilité de voler 3 chèvres et commencer ma ferme est toujours très probable. - Ce qui t’a amené à t’investir dans Doctoneuro :
Une de mes passions revient à harceler les gens avec des conversations sans fin sur mes passions (je suppose que cela signfie donc harceler les gens avec mon amour pour le harcèlement des gens… CQFD). Ce n’était qu’une question de temps avant que je ne découvre qu’il existait un manière socialement acceptable d’utiliser ce don : la vulgarisation scientifique ! Blague à part, il est vrai que j’adore parler de sciences, mais la principale raison qui m’a poussée vers Doctoneuro c’était l’envie de faire partie et d’aider à créer une communauté scientifique forte basée sur le partage des connaissances et la collaboration. Une science non-ouverte à la collaboration est une science morte. De la même manière, on en arrive à ma seconde motivation : promouvoir les connaissances scientifiques auprès du grand public. La seule et unique façon de vaincre le phénomène de « fake news » est d’éduquer autant que possible les gens à penser par eux-mêmes. Et c’est à mon avis le job de chaque scientifique d’aider à atteindre ce but. - Tes projets/objectifs dans Doctoneuro :
Ma mission personnelle dans Doctoneuro est d’ouvrir la voie pour les étrangers dans l’association et permettre une intégration aussi facile que se peut. C’est toujours et encore trop difficile d’arriver en France sans parler français. Doctoneuro peut et devrait être un point de référence pour les étudiants et jeunes chercheurs venant à Strasbourg. - Le mot de la fin :
Mange tes légumes et ne sort pas avec les cheveux mouillés.