Communiqués de presse Inserm/CNRS
Une thérapie génique à l’essai pour traiter la myopathie myotubulaire
IGBMC - Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire
Équipe "Physiopathologie des maladies neuromusculaires" (J. Laporte)
Des chercheurs Inserm et CNRS de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (Inserm/CNRS/Université de Strasbourg) ont découvert comment la myotubularine, protéine déficitaire dans la myopathie myotubulaire, interagit avec l’amphiphysine 2 et proposent de cibler cette dernière pour traiter les patients. Ces travaux sont parus le 20 mars 2019 dans Science Translational Medicine.
Neuron
Un engramme ocytocinergique pour apprendre et contrôler sa peur
Une étude internationale vient de démontrer pour la première fois l’existence d’un engramme, trace biologique de la mémoire, constitué de neurones ocytocinergiques appartenant à une structure évolutivement ancienne, l’hypothalamus. Ces neurones projettent exclusivement à l’amygdale, une région fortement impliqué dans la régulation émotionnelle, afin de moduler les réactions de peur. Ces importants résultats sont portés par une équipe internationale animée et coordonnée par Alexandre Charlet de l’Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives (INCI, Strasbourg) et Valery Grinevich (Heidelberg, Allemagne). L’article en date du 16 mai 2019 est publié dans la revue Neuron.
Neuropsychopharmacology
Des récepteurs opioïdes Mu de l'habenula contribuent à l'aversion à la naloxone
IGBMC - Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire
Équipe "Physiopathologie des Aneuploidies, gène à effet de dose et Trisomie 21" (Y. Hérault)
Les opiacés produisent à la fois une forte analgésie et une euphorie en activant le récepteur opioïde mu. Sur le long terme, ils induisent une dépendance physique, révélée par le syndrome de manque à l’arrêt des opiacés ou induit par l’antagoniste naloxone.
L’habenula est impliquée dans les états aversifs et contient la plus forte densité de ces récepteurs. A l’aide de souris mutantes, nous avons montré que le récepteur mu dans les neurones de l’habenula médiane exprimant le récepteur nicotinique B4 participe aux effets aversifs de la morphine. Cette étude est la première qui identifie une population de récepteurs mu responsables de ces effets négatifs des opiacés.